De la lumière au bout d’un long tunnel
Pour Travail.Suisse, les décisions prises aujourd'hui par le Conseil fédéral vont dans la bonne direction. La première étape d'assouplissement prudente à partir du 1er mars ajuste les mesures là où le risque de contagion est faible. En esquissant la suite de l’ouverture, le Conseil fédéral ouvre une perspective d’évolution, comme l'avait demandé Travail.Suisse. Le soutien des salarié-e-s et de l'économie, qui sont touchés par les fermetures, est nécessaire et important pour la préservation des emplois.
Il était important que le Conseil fédéral expose aujourd'hui comment la lutte contre la pandémie de coronavirus va se poursuivre à partir du mois de mars. Cela donne plus de clarté à la population et à l'économie. Pour Travail.Suisse, il est juste que le Conseil fédéral adopte une approche prudente et ne décide pas d'une ouverture immédiate. Le nombre de cas n'est pas encore suffisamment bas pour qu'une ouverture totale ne conduise pas immédiatement à une augmentation massive de nouvelles infections. Un effet yo-yo peut ainsi être évité. Les mesures de protection, le développement des tests et les vaccinations sont toujours essentielles. Mais une fois encore, l'engagement de tous est nécessaire pour garantir le respect des mesures. Ce n'est qu'ainsi que pourront suivre à un rythme mensuel de nouvelles étapes d'ouverture.
La préservation des revenus et du pouvoir d'achat doit faire l'objet de la plus grande attention. Travail.Suisse, dans la consultation précédant la réunion du Conseil fédéral, a soutenu les propositions du Conseil fédéral visant à couvrir les coûts du chômage partiel par la Confédération, à augmenter de trois mois les indemnités journalières pour les chômeurs et à porter à 10 milliards les contributions pour les entreprises fermées. "Aujourd'hui, le Conseil fédéral a donné une perspective qui, avec le chômage partiel, devrait permettre aux entreprises de tenir bon et de renoncer aux licenciements", se réjouit le président de Travail.Suisse Adrian Wüthrich, même si la situation reste difficile pour de nombreux salarié-e-s et entreprises. Les cantons doivent verser les aides financières le plus rapidement possible.
Le Conseil fédéral veut que le Parlement lui donne la possibilité de prolonger le chômage partiel à 24 mois. Cela signifierait que les salarié-e-s concernés recevraient 20 % de salaire en moins pendant encore plus longtemps. Pour Travail.Suisse, le Parlement ne peut l’accepter que si, en même temps, pour les revenus les plus faibles, l'indemnité de chômage partiel est portée à 100 % au-delà du 31 mars à au moins 4 000 francs.