Pour les travailleuses et travailleurs âgés : la prestation transitoire définitivement scellée
Avec les votations finales au Parlement, la prestation transitoire a également franchi les derniers obstacles. Les travailleuses et travailleurs âgés sont ainsi mieux protégés en cas de perte d'emploi. La prestation transitoire est la dernière pierre d'un ensemble de mesures qui amélioreront leur situation. Ces mesures sont axées surtout sur les qualifications, une analyse de la situation professionnelle et la prestation transitoire comme dernier filet.
Lors des votations finales d'aujourd'hui, le Conseil national et le Conseil des États ont définitivement approuvé la prestation transitoire pour les travailleuses et travailleurs âgés. Un projet développé dans un esprit de partenariat social se conclut ainsi - avec les modifications apportées par le Parlement - avec succès,
La prestation transitoire n'est que la dernière pièce d'un ensemble de mesures destinées aux travailleuses et travailleurs âgés, que le Conseil fédéral a décidé le 15 mai 2019. Avant cela, on a décidé de mettre sur pied une évaluation gratuite de la situation, du potentiel et des conseils de carrière pour les salarié-e-s de plus de 40 ans, une meilleure utilisation de la formation et de la formation continue, un élargissement de l'offre de conseils pour les salarié-e-s plus âgé-e-s dans les offices régionaux de placement et une facilitation de l’accès aux mesures de formation et d'emploi pour les personnes de plus de 60 ans en tant que projets pilotes. Adrian Wüthrich, président de Travail.Suisse déclare : "La prestation transitoire n'est qu'une pièce du puzzle dans une série de mesures visant à améliorer la situation des travailleuses et travailleurs âgés. Elle constitue le dernier filet permettant d’éviter l’aide sociale pour les personnes qui se retrouvent au chômage après une longue vie active et qui ne peuvent pas trouver un nouvel emploi".
Travail.Suisse ne se reposera pas sur ce succès et veillera à ce que l’on poursuive les projets pilotes réussis du paquet de mesures Adrian Wüthrich souligne : "Il faut maintenant investir davantage dans la formation continue - en particulier pour les salariés-e- sans diplôme. Ce n'est qu'ainsi que l’on pourra maîtriser les bouleversements provoqués par la numérisation dans l'intérêt des salarié-e-s".