La commission compétente du Conseil national veut introduire une 13e rente AI et améliorer le calcul des rentes AI. Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, salue vivement ces décisions et espère une mise en œuvre rapide.
La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national veut introduire une 13e rente AI par le biais d'une motion de commission. Travail.Suisse considère cette démarche comme importante et la salue vivement. Les rentes de l'assurance-invalidité sont aujourd'hui très modestes pour de nombreuses personnes concernées. En 2022, 50% des bénéficiaires de rentes AI touchaient des prestations complémentaires parce que la rente AI seule ne leur permettait pas de couvrir leurs frais de subsistance. « Pour garantir une vie digne aux personnes qui ne peuvent pas ou plus participer à la vie professionnelle, il est urgent de créer une 13e rente AI », déclare Edith Siegenthaler, responsable de la politique sociale de Travail.Suisse.
Calculer les rentes partielles de manière réaliste
Lors de sa séance, la commission a également traité l'initiative parlementaire Kamerzin. Celle-ci demande que les rentes partielles de l'AI soient recalculées. Pour cela, les possibilités d'emploi réelles sur le marché du travail doivent être prises en compte. Aujourd'hui, le calcul des rentes partielles de l'AI se base sur des statistiques qui ne donnent que peu d'informations sur les possibilités d'emploi réelles. Cela conduit à des distorsions au détriment des assurés.
Travail.Suisse est très heureux que la commission soutienne l'initiative parlementaire Kamerzin. Dans son document de congrès, Travail.Suisse demande que le calcul des rentes AI tienne compte des revenus réellement possibles. Cela doit permettre de garantir que les rentes partielles sont calculées de manière réaliste. La mise en œuvre de l'initiative parlementaire Kamerzin permet d'atteindre cet objectif.