Travail.Suisse salue la décision de faire un état des lieux concernant l’assurance d’indemnités journalières en cas de maladie
La commission du Conseil des Etats a décidé hier de déposer un postulat afin d'obtenir du Conseil fédéral un état des lieux sur l'assurance d'indemnités journalières en cas de maladie. Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, salue cette décision et se réjouit que la commission reconnaisse la nécessité d'agir. Une assurance obligatoire d'indemnités journalières en cas de maladie permettrait de combler une lacune importante dans la sécurité sociale en Suisse.
Aujourd'hui, l'assurance d'indemnités journalières en cas de maladie n'est pas obligatoire en Suisse. Celui qui travaille en Suisse chez un employeur sans assurance d'indemnités journalières en cas de maladie et qui tombe malade pendant une longue période continue à recevoir son salaire pendant au moins trois semaines au cours de sa première année de service. Celui qui est dans sa dixième année de service continue à recevoir son salaire pendant au moins six mois. Ce qui va au-delà n'est pas obligatoirement assuré. En cas de maladie de longue durée, cela peut entraîner de grandes difficultés financières pour les travailleuses et travailleurs concernés.
« L'absence d'une assurance obligatoire d'indemnités journalières en cas de maladie représente une grande lacune dans le système suisse de sécurité sociale. Pour Travail.Suisse, il est clair que cette lacune doit être comblée", déclare Edith Siegenthaler, responsable de la politique sociale à Travail.Suisse. En même temps, une obligation permettrait de renforcer la prévention et la protection de la santé. C'est une nécessité urgente, car de nombreux travailleurs et travailleuses souffrent d’importantes charges de travail.
Travail.Suisse se réjouit donc du signe positif donné par la commission du Conseil des Etats. L'état des lieux que la commission demande au Conseil fédéral montrera clairement qu'il existe une lacune importante dans la couverture sociale en cas de maladie.