En refusant l’institution d’une CEP et en disant oui à l’accord UBS/USA, les partis bourgeois ménagent les arnaqueurs à l’origine de la crise. Dans le même temps, les coûts devraient être imposés aux travailleurs. Pour Travail.Suisse, l’organisation faîtière indépendante de 170’000 travailleurs et travailleuses, c’est scandaleux.
Le parlement ne veut pas d’une analyse claire du premier sauvetage de l’UBS. Il ne veut pas non plus lier le second sauvetage à des contraintes faites à la place financière et aux bonus des banquiers. Dans le même temps, on devrait combler des déficits imaginaires avec des paquets de mesures d’économie – la Confédération a dégagé un excédent de 2,7 milliards de francs pour l’année de crise 2009 malgré des paquets conjoncturels – et répercuter les coûts de la crise sur les personnes qui travaillent en démantelant les assurances sociales. Ces décisions sont toutes totalement unilatérales et ne peuvent être interprétées autrement que comme un esclavage des partis bourgeois face aux arnaqueurs.
Travail.Suisse empêchera par tous les moyens à sa disposition que les travailleurs et les travailleuses passent à la caisse après qu’on a ménagé les banquiers. La première opportunité se présente le 26 septembre prochain en disant un non énergique au démantèlement de l’assurance chômage.