Malgré des marchés volatils, les indices des caisses de pension ont fortement progressé au cours du délai d’un an. Toutes les formules appliquées jusqu’ici pour le calcul du taux d’intérêt minimal vont dans la direction d’une augmentation. En raison des perspectives incertaines dues à la crise de l’euro, le Comité de Travail.Suisse a décidé lors de sa séance d’aujourd’hui de souscrire à une augmentation modérée de 2 pour cent.
Cette année aussi, les partenaires sociaux seront consultés pour fixer le niveau du taux d’intérêt minimal dans la prévoyance professionnelle. Le 2ème pilier fonctionne selon le principe de capitalisation, d’où l’importance que prennent les intérêts pour l’avoir de vieillesse. Le taux d’intérêt minimal garantit pour l’avoir de vieillesse un paiement minimal des intérêts. On fait ainsi en sorte que les assurés ne portent pas eux seuls les risques de placement.
Relèvement approprié du taux minimal
Le Comité de Travail.Suisse s’est montré très satisfait, lors de sa séance d’aujourd’hui, de l’évolution positive des marchés financiers au cours du dernier délai d’un an : malgré des taux d’intérêts à un niveau bas record, tous les indices en cours LPP augmentent. Les valeurs nettement plus élevées, en comparaison avec l’année précédente, sont redevables à la hausse des marchés actions et aux rendements toujours bons de l’immobilier. Par exemple, l’indice Pictet LPP-93 a augmenté de presque 10 pour cent entre juillet 2011 et juillet 2012. La formule appliquée par les représentants des travailleurs arrive à une augmentation du taux d’intérêt minimal 2013 à près de 2.5 pour cent (2012 : 1.5 pour cent).
Augmentation modérée en raison de perspectives incertaines
En même temps, le Comité de Travail.Suisse est conscient des incertitudes actuelles. L’insécurité pour le futur de l’euro, en combinaison avec celle relative au développement économique pour les 12 mois à venir, représentent une situation très inhabituelle. Pour cette raison, Travail.Suisse ne demande pas la mise en œuvre complète de la formule demandant une augmentation à 2.5 pour cent. Mais la limite psychologique importante de 2 pour cent ne doit pas être franchie. Travail.Suisse demande dès lors une augmentation du taux d’intérêt minimal à 2 pour cent.
Pour Travail.Suisse, il est cependant clair qu’une pareille retenue pour la fixation du taux d’intérêt minimal pour 2013 devra être pris en considération pour les années suivantes, en particulier si les risques autour du futur de l’euro ne se réalisent pas.