Dans le débat actuel sur les hautes écoles, l’expression « autonomie des hautes écoles » joue un rôle capital. Ce terme d’« autonomie » a toutefois conduit jusqu’ici à de nombreuses frustrations, à tous les niveaux, au lieu de consolider le « Paysage suisse des Hautes Ecoles 2008 ». Les attentes liées à cette expression s’inscrivent dans une contradiction fondamentale avec l’expérience de la réalité. La question se pose donc pour Travail.Suisse de savoir si l’« autonomie » tant invoquée est capable de résoudre les questions pressantes de la politique des hautes écoles et d’apporter sa contribution à une solution. En l’occurrence, l’application suivie du principe de subsidiarité ne créerait-elle pas davantage de transparence et ne serait-elle pas plus utile?