Le 8 juin, en sa qualité de deuxième Chambre du Parlement, le Conseil des Etats, délibère sur la directive de transparence en matière de rémunération des managers. Le risque est grand que l’on ôte ses dernières cartouches au projet de loi déjà rogné, ce qui est incompréhensible dans le contexte actuel des débats fiévreux, ravivés sans cesse sur ce sujet. Travail.Suisse, l’organisation faîtière des travailleurs, exige que tous les membres de la direction soient légalement et individuellement tenus de lever le voile sur leur rémunération et que les actionnaires aient un droit d’intervention lors des assemblées. De plus, toutes les grandes entreprises doivent être tenues à l’obligation de transparence.