Travail.Suisse s’associe à l’action des syndicats genevois et des partis de gauche dans l’action menée ce jour à la gare de Cornavin contre l’extension du travail du dimanche. Il est inadmissible que les CFF fassent campagne pour la libéralisation du travail du dimanche dans les gares et avec les deniers des voyageurs et de la Confédération alors qu’ils empêchent le comité unitaire pour le NON de s’exprimer. Il s’agit d’une grave atteinte à la liberté d’expression et une entrave à l’exercice d’un droit démocratique.
Les partisans de la libéralisation, dont fait partie Monsieur Weibel, veulent nous faire croire que l’extension du travail du dimanche aura pour corollaire une hausse de la consommation privée. Il est évident que cette logique va à rebours du bon sens. La libéralisation du travail du dimanche affaiblit par ailleurs les acteurs les plus faibles du marché du travail, car le commerce de détail emploie majoritairement des femmes et des personnes à faible qualification professionnelle.
Gardons un jour différent des autres, pour les loisirs, la famille, la tranquillité. Un jour nécessaire dans la société trépidante d’aujourd’hui.
Disons NON le 27 novembre à la révision de la loi sur le travail.