Les derniers chiffres publiés sur le chômage en Suisse montrent une embellie : le taux des sans-emploi recule. Cette nouvelle positive a été reprise avec en-thousiasme dans tous les médias. Si l’on peut, de manière légitime, se réjouir d’un tel recul, peut-on pour autant en déduire que tout va bien pour tout le monde ? Un coup d’œil plus attentif suffit pour comprendre que les efforts ne peuvent pas faiblir sur le front des inégalités, où les femmes souffrent toujours autant du chômage et du sous-emploi dont une des causes est le manque de formation postobligatoire.