Les conséquences que la crise des taux hypothécaires a eues (jusqu’ici) pour les employé-e-s et les actionnaires des deux grandes banques UBS et Credit Suisse sont évidentes. A ce jour, les deux banques ont perdu au total 48,5 milliards de francs. Plus de 8’300 emplois ont été supprimés ou le seront encore. Les conséquences à l’échelon de la direction sont nettement moins évidentes. Non seulement les deux banques sont en pleine crise, mais aussi leur système d’indemnités versées aux dirigeants fait naufrage.