Au fil de ces dernières années, l’économie s’est de plus en plus éloignée des travailleurs et du travail qu’ils fournissaient, et elle s’est beaucoup trop unilatéralement appuyée sur les intérêts des dirigeants et des bailleurs de fonds. Dans la quête de rendements toujours plus élevés, on a accordé nettement trop peu de crédit à l’importance du travail. La crise financière nous en fait maintenant payer le prix. Pourtant, toute crise recèle une chance en soi, et il s’agit désormais de la saisir. C’est pourquoi Travail.Suisse demande que des représentants des travailleurs siègent dans les conseils d’administration, afin de redonner au facteur travail la valeur qui lui est due. La révision, en cours, du droit de la société anonyme offre le cadre idéal à cet effet.