Travail.Suisse, l’organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, se réjouit que la CSSS du Conseil national ait approuvé que la nouvelle loi sur les allocations familiales s’applique aussi aux indépendants. On a fait ainsi un grand pas pour ancrer le principe « un enfant, une allocation ».
Travail.Suisse s’engage au sujet des allocations familiales depuis longtemps pour ancrer le principe «un enfant, une allocation». Celui-ci n’est pas rempli jusqu’ici parce que les indépendants ne sont pas soumis à la nouvelle loi sur les allocations familiales. Ainsi, les parents indépendants n’ont pas droit à des allocations familiales dans de nombreux cantons. L’ancien président de Travail.Suisse et ancien conseiller national Hugo Fasel, avait, en 2006, immédiatement après l’acceptation de la loi fédérale sur les allocations familiales, déposé une initiative parlementaire «un enfant, une allocation» pour que tous les parents aient droit à des allocations familiales.
La CSSS du Conseil national a maintenant reconnu le fait de devoir combler cette lacune et a approuvé, lors de sa séance d’hier, un projet correspondant pour compléter la loi sur les allocations familiales. On a ainsi fait un pas important pour ancrer enfin le principe «un enfant, une allocation», comme Travail.Suisse l’avait voulu avec l’initiative populaire « Pour de plus justes allocations pour enfants ! »
L’exclusion des indépendants est choquante car leur revenu est comparable à celui des travailleurs. La répartition des revenus des indépendants est même beaucoup plus inégalitaire que celle des travailleurs. Or, les allocations familiales sont, justement dans la situation conjoncturelle actuelle, une contribution importante au budget de la famille. De loin pas tous les indépendants sont des avocats ou des médecins gagnant très bien leur vie. Il en résulte que toutes les familles doivent bénéficier des allocations familiales. Par exemple, celui qui pour sortir du dénuement se fait indépendant ne devrait pas pour cette décision qui fait preuve d’esprit d’entreprise être puni par la perte des allocations familiales.