En raison d’une situation budgétaire qui s’améliore plus rapidement que prévu, Travail.Suisse demande que la Confédération prévoie une plus forte augmentation des dépenses pour la formation et ne tarde pas à assainir les déficits de certaines assurances sociales.
En raison d’une croissance économique plus forte que prévue, la Confédération a adopté un budget 2007 avec un excédent de 918 millions de francs. Le plan financier prévoit aussi des excédents de 0,7 milliard en 2008 et 1,4 milliards en 2009.
Cette évolution positive des recettes doit conduire la Confédération à faire preuve de moins de rigidité dans l’examen de ses tâches. C’est ainsi que les dépenses dans le domaine de la formation, de la recherche et de l’innovation, fondamentales pour l’avenir du pays, devraient pouvoir croître non pas de 4,5% par an jusqu’en 2010, mais plutôt du double, comme le demandent d’ailleurs aussi d’autres acteurs principaux de la formation et de la recherche.
Il s’agit aussi de fixer clairement les priorités et Travail.Suisse estime que pour certains domaines d’activité, comme la défense nationale, on peut se contenter de geler les dépenses au niveau actuel.
La marge de manœuvre supplémentaire doit aussi être utilisée pour éponger davantage les dettes de certaines assurances sociales (assurance-chômage et AI). C’est maintenant et ces prochaines années qu’il sera possible de le faire et non pas lors du prochain retournement de la conjoncture qui, espérons-le, ne surviendra pas avant quelques années.