Le Département des finances n’apprécie pas correctement la situation des finances fédérales. Les pronostics sont trop pessimistes. Les comptes de la Confédération clôturent avec 1,8 milliards de mieux que budgété. Pour Travail.Suisse, il faut dès lors en finir avec le programme d’assainissement 04, nuisible sur le plan économique.
Les comptes de la Confédération 2004 bouclent avec 1.8 milliards de mieux que budgété. Cela s’explique par une réduction des dépenses de 2 pour cent et par un surplus de recettes de 700 millions dû à la bonne situation conjoncturelle.
Les finances de la Confédération sont en ordre
Pour Travail.Suisse, il est visible que, une fois de plus, l’administration des finances a surévalué systématiquement la hauteur du déficit structurel. Si l’on mesure la performance des finances fédérales selon les critères de Maastricht de l’Union économique et monétaire, la Suisse fait figure d’élève modèle. La Suisse fait également bonne figure en comparaison internationale pour la quote-part fiscale et de l’Etat.
Le paquet d’économies 04 pas nécessaire
Il en résulte que, pour Travail.Suisse, le deuxième paquet d’économies de deux milliards de francs est superflu. Cela d’autant plus que des économies supplémentaires de la Confédération fait plus de mal que de bien à l’économie nationale. Cette façon de vouloir épargner à tout prix de la Confédération produit environ 30’000 chômeurs et freine la croissance économique d’environ 0.5 pour cent pour les prochaines années. De plus, les économies n’ont pas lieu au bon endroit : on coupe dans les investissements au lieu de le faire dans les subventions.
Au lieu d’économiser, utiliser les moyens de façon plus utile
Travail.Suisse est ouvert pour une discussion sur la stratégie des dépenses de l’Etat. Mais cette discussion ne doit pas avoir lieu sous le credo des économies. Il faut examiner si l’argent est engagé au bon endroit. Ainsi, il devrait être permis de se poser la question s’il ne serait pas plus utile que la Confédération dépense plus d’argent pour les familles en lieu et place de l’agriculture.