Les membres des commissions tripartites des fédérations de Travail.Suisse se sont réunis la semaine dernière pour un échange d’expériences. Le bilan en est positif: les commissions tripartites sont aptes à fonctionner. D’importants progrès ont été atteints, en particulier dans leur activité de contrôle. Les représentant-e-s de Travail.Suisse disent clairement OUI à la libre circulation des personnes qui sera soumise au vote le 25 septembre. Le renforcement des mesures d’accompagnement vise la protection indispensable des travailleuses et travailleurs contre le dumping salarial.
La semaine dernière, les membres des commissions tripartites des fédérations de Travail.Suisse se sont réunis pour un échange d’expériences. Comparativement à la dernière réunion, en novembre 2004, les 20 représentantes et représentants cantonaux qui participaient à cette rencontre ont pu annoncer cette fois d’importants progrès enregistrés dans leurs régions. Suite à la pression des représentants des travailleurs, l’activité de contrôle a pu être consolidée ces derniers mois. Certes, certains déroulements organisationnels doivent encore être améliorés, mais, dans l’ensemble, les commissions tripartites sont pleinement aptes à fonctionner.
Des clauses supplémentaires de sauvegarde amènent le OUI
L’extension de la libre circulation des personnes appelle des clauses supplémentaires de sauvegarde sur le marché suisse du travail. Elles se concrétisent avec le renforcement des mesures d’accompagnement, les inspecteurs et le renforcement de la loi sur les travailleurs détachés. C’est la raison pour laquelle les représentants des travailleurs, membres des commissions tripartites, approuvent l’extension de la libre circulation des personnes. Ils vont continuer à faire avancer l’application stricte de clauses de sauvegarde.
Engagement dans la campagne en vue de la votation du 25 septembre
Les représentant-e-s de Travail.Suisse se sont prononcé-e-s en faveur d’un OUI clair dans la lutte autour de la votation du 25 septembre. Ces représentant-e-s ne tolèrent pas que les partis de droite se muent en avocats des employé-e-s en Suisse et brandissent de faux arguments. Car dire que « le refus de la libre circulation des personnes et la disparition des mesures supplémentaires d’accompagnement qu’il entraîne conjure le danger du dumping salarial et garantit la sécurité de l’emploi » est fallacieux.