Le Conseil fédéral a répondu à deux motions déposées au Conseil national au mois de juin portant sur l’allaitement au travail. L’une demande une protection plus longue contre le licenciement des femmes allaitantes tandis que l’autre demande le paiement du temps consacré à l’allaitement. Si l’exécutif propose de refuser les deux textes, c’est parce que la ratification de la Convention de l’OIT sur la protection de la maternité a de bonnes chances d’être acceptée par les chambres et qu’elle répondrait aux deux problèmes. Travail.Suisse, l’organisation indépendante de 170’000 travailleurs et travailleuses, est d’avis que ce n’est qu’à moitié vrai et qu’il convient de maintenir la première des revendications.