La loi sur les allocations familiales coûtera, lors de son entrée en vigueur en 2009, environ 400 millions de francs et non pas 600 millions. 200 enfants en plus recevront une allocation à l’étranger et non pas une quantité d’enfants. Et les allocations versées pour les enfants à l’étranger augmenteront de 45 millions et non pas de 100 millions ou plus. En outre : quiconque s’engage avec une telle force pour le système actuel des allocations ne peut pas, en même temps, fulminer contre le principe de l’arrosoir, contre les allocations familiales pour les enfants à l’étranger ou contre des allocations luxueuses.
Les adversaires de la loi sur les allocations familiales ont lancé aujourd’hui leur campagne. Il est de leur bon droit d’avancer des arguments offensifs ; mais il n’est pas acceptable qu’ils répandent à grande échelle de fausses affirmations et qu’ils utilisent des arguments totalement contradictoires :
- Selon les renseignements de l’OFAS, 200 enfants de plus vivant à l’étranger recevront une allocation et cela coûtera 45 millions de plus. L’affirmation des adversaires, prétendant que les partisans de la loi ne disposent pas de chiffres, est fausse. Les adversaires veulent, apparemment, lutter contre la loi avec des arguments de type xénophobe. Cela leur est égal de punir les 1.5 millions d’enfants qui vivent en Suisse à cause de 200 enfants à l’étranger. Et cela serait un engagement pour les familles suisses ?
- Les adversaires défendent mordicus le système actuel des allocations familiales. Et, en même temps, ils reprochent à la loi sur les allocations familiales de fonctionner selon le principe de l’arrosoir, de transférer beaucoup d’argent à l’étranger et d’introduire des allocations de luxe. Cela est une contradiction totale parce que le système actuel paie des allocations à tous les parents (aussi à ceux qui ont des enfants à l’étranger) et que dans plusieurs cantons, les allocations atteignent déjà le montant de 200 francs.