Le Conseil fédéral suit le compromis LPP des partenaires sociaux
Le Conseil fédéral adopte les valeurs de référence des partenaires sociaux pour une réforme de la LPP. La consultation a aussi montré que le compromis est le seul moyen de garantir le niveau des rentes dans la LPP et répond à l'exigence centrale du Conseil fédéral. La collaboration des trois partenaires sociaux se voit ainsi confirmée.
En tant que piliers de la prévoyance professionnelle, les trois organisations faîtières nationales des partenaires sociaux saluent, dans une communication de presse conjointe, le fait que le Conseil fédéral soutienne une réforme du deuxième pilier apte à recueillir une majorité sur la base de leur modèle de compromis négocié intensivement. Le processus de consultation a montré que les trois objectifs du projet - maintien des prestations, améliorations pour les femmes et modernisation du deuxième pilier - bénéficient d'un soutien majoritaire. Le modèle choisi par le Conseil fédéral permet d'atteindre ces objectifs par une combinaison de mesures du côté des contributions et des prestations. La proposition garantit un bon rapport coûts-prestations et est donc également attrayante pour les PME. Elle contribue immédiatement à une meilleure situation de rente pour les travailleurs et travailleuses à faible revenu et à temps partiel. Les coûts supplémentaires qui en résultent sont proportionnés. Les partenaires sociaux sont confiants que les partis politiques, après avoir pesé toutes les options, considéreront également que la proposition est équilibrée et capable d'obtenir une majorité.
Valentin Vogt souligne : « Le compromis corrige les déficits structurels les plus marquants de la prévoyance professionnelle ». Le président de l'Union patronale suisse est convaincu que le niveau de la rente peut être maintenu malgré une réduction immédiate du taux de conversion minimal à 6 pourcent. Le président de l’USS, Pierre-Yves Maillard, déclare : « Ce projet est le premier à s'attaquer au grave problème des rentes des caisses de pension, qui sont en baisse depuis plus de dix ans. Le deuxième pilier de la sécurité sociale, qui repose sur le partenariat social, sera renforcé par ce projet de loi ». Selon Adrian Wüthrich, président de Travail.Suisse, le compromis aidera les salarié-e-s à faible revenu et à temps partiel à obtenir de bien meilleures rentes et il ajoute « Cela améliorera enfin la situation des femmes en matière de rente. En outre, les cotisations des salarié-e-s plus âgé-e-s vont diminuer, ce qui améliorera leurs possibilités d'emploi sans pour autant détériorer leur retraite. »
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