La crise s’aggrave sur le marché du travail. Le nombre de chômeurs a augmenté de près de 10’000 personnes en moins d’un mois, ce qui correspond à une hausse du chômage de 3 à 3.3%. Travail.Suisse, l’organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses demande au Conseil fédéral de relever les possibilités de chômage partiel de 12 à 18 mois et d’augmenter le taux de cotisation.
Le taux de chômage a augmenté de 0.3% et a passé à 3.3% en janvier, soit près de 10’000 personnes de plus. Les jeunes sont les plus concernés avec une augmentation de 11%. Corrigé des variations saisonnières – donc en lien direct avec la dégradation conjoncturelle – le nombre de chômeurs s’est accru de 4’700 personnes.
Relever immédiatement la durée du chômage partiel de 12 à 18 mois
Le nombre d’entreprises et de travailleurs ayant recours au chômage partiel a doublé en l’espace d’un mois. L’instrument du chômage partiel est judicieux car il permet de réagir à la détérioration de la conjoncture en évitant des licenciements hâtifs. Travail.Suisse demande au Conseil fédéral que l’on puisse augmenter de suite la durée du chômage partiel de 12 à 18 mois.
Augmenter déjà maintenant le taux de cotisation
Les prévisions du seco d’un taux moyen annuel de chômage de 3.3% sont trop optimistes. Il est possible que l’assurance-chômage atteigne un état d’endettement critique déjà à la fin de l’année. Travail.Suisse demande dès lors au Conseil fédéral d’augmenter déjà maintenant les cotisations pour l’assurance-chômage et de ne plus attendre davantage. Cette mesure renforcerait la stabilité de l’assurance-chômage et créerait davantage de confiance au sein de la population active.