À fin 2006, l’endettement de l’assurance-chômage se chiffrait à 4,8 milliards de francs. La limite autorisée du déficit, qui nécessite une révision et une hausse immédiate des taux de cotisations, n’est donc pas encore atteinte. Pourtant, compte tenu de la persistance de l’excellente situation économique, il serait im-prudent de ne pas s’attaquer d’ores et déjà, pendant l’année en cours, à l’assainissement de l’assurance-chômage. Car des hausses de cotisations sont tout à fait supportables du point de vue conjoncturel.