Le résultat des comptes de l’AVS a été négatif en 2015. Ce n’est pas une surprise mais reflète l’effet démographique attendu : la génération des baby-boomer atteint l’âge de la retraite, c’est pourquoi les moyens dont l’AVS a besoin augmentent.
Cela a le mérite de la clarté : si l’on veut pouvoir continuer à garantir la qualité de vie, la Suisse ne pourra pas passer à côté d’un financement supplémentaire de l’AVS. « Une augmentation modérée de la TVA est un prix à payer modeste et faisable pour une AVS forte » indique Matthias Kuert Killer, responsable du dossier de politique sociale à Travail.Suisse. Un financement supplémentaire affectera beaucoup moins la qualité de vie de la population que les relèvements de l’âge de la retraite demandés à droite ou même des réductions de rente.
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Matthias Kuert Killer, responsable du dossier de politique sociale, Travail.Suisse, Tél mobile : 079 777 24 69