Il y a une contradiction dans le 2e pilier. Alors qu’on prêche sans cesse aux assurés la nécessité urgente de réduire les prestations, les assureurs-vie et les administrateurs des institutions de prévoyance empochent chaque année des milliards de francs. En acceptant cette situation, la politique a perdu la confiance de la population. Lors d’une conférence de presse à Berne, Travail.Suisse a présenté, avec Marie-Thérèse Weber-Gobet, conseillère nationale, ses propositions en vue de stopper les fuites et de protéger les rentes. C’est ainsi seulement que la politique réussira à sortir de la crise de confiance.