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Toute formation évite des coûts pour la société

19. mai 2009

Il en coûte en moyenne environ 10’000 francs aux pouvoirs publics pour chaque personne qui reste sans formation en Suisse. Le résultat principal d’une étude mandatée par Travail.Suisse l’indique bien : les investissements publics dans la formation des jeunes mais aussi des adultes en valent la peine. C’est pourquoi Travail.Suisse demande aux pouvoirs publics de considérer la formation plus clairement comme un investissement et de faciliter aussi la formation de base pour les adultes. Et dans les assurances sociales et l’aide sociale, le principe suivant doit prévaloir : la formation avant l’intégration.

Si l’on permet à une personne sans formation de rattraper son retard et obtenir un diplôme, il en résultera des économies annuelles d’environ 10’000 francs pour les pouvoirs publics. Ces coûts sont dus à des dépenses sociales plus élevées et à des revenus des impôts et des assurances sociales plus faibles. Tel est le principal résultat d’une étude de Travail.Suisse effectuée par le bureau BASS sur les coûts pour la collectivité des personnes sans formation. Cette étude a le mérite de montrer pour la première fois de façon scientifique quelle est l’utilité financière de la formation pour la société.

Repenser la formation

Les résultats sont impressionnants : un-e travailleur-euse sans formation post-obligatoire gagne en moyenne environ 1’500 francs de moins par mois qu’une personne ayant achevé une formation professionnelle. L’absence de formation se traduit par des rapports de travail précaires, la dépendance des systèmes de sécurité sociale mais aussi des problèmes de santé. Il en résulte des coûts sociaux considérables. Pour exploiter ce potentiel d’économie, il faut opérer un changement de paradigme : il faut considérer la formation davantage comme un investissement public qui en vaut la peine.

Un premier diplôme aussi valable pour les adultes

Les pouvoirs publics doivent avoir un intérêt à ce que le plus grand nombre d’adultes ait aussi une formation de base, parallèlement au plus grand nombre possible de jeunes. Il faut abandonner l’idée que la formation de base est l’affaire exclusive des jeunes. Si un-e travailleur-euse de 45 ans obtient une formation de base, les pouvoirs publics vont économiser 200’000 francs jusqu’à sa retraite. Les cantons devraient donc promouvoir de façon conséquente et financer de nouveaux éléments comme le rattrapage professionnel permettant d’accéder à un diplôme ainsi que la validation des prestations de formation.

Assurance-chômage et aide sociale : la formation avant l’intégration

Travail.Suisse demande un changement de paradigme dans l’assurance-chômage et l’aide sociale. La formation avant l’intégration, tel est le principe qui doit prévaloir. La priorité à faire valoir pour les personnes sans formation de base est le rattrapage professionnel avant la réinsertion la plus rapide possible sur le marché du travail. Il n’y a que la formation qui offre aux personnes concernées une réelle chance à long terme de devenir complètement autonomes et de financer de façon responsable leur entretien. Une meilleure prise en compte des bourses d’études dans l’aide sociale et le soutien de la validation des prestations de formation dans l’assurance-chômage, telles sont les nouvelles voies à suivre pour y parvenir.

PK_190509_Schlussbericht_def_0.pdf

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PK_190509_f_Zusammenfassung_Studie.pdf

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Au sujet de Travail.Suisse

Travail.Suisse est la principale organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses en Suisse, elle agit en toute indépendance politique et confessionnelle. Travail.Suisse défend sur le terrain politique et auprès du grand public les intérêts des 130 000 membres des fédérations affiliées, et plus généralement de tous les travailleurs et travailleuses. Travail.Suisse est un des quatre partenaires sociaux au niveau national et compte dix fédérations.

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