Les jeunes sont les plus touchés par le chômage. Environ 30’000 jeunes sont inscrits au chômage. Viennent s’y ajouter 10’000 qui bénéficient de mesures de formation continue ou d’occupation. En réalité, 60’000 jeunes cherchent une place d’apprentissage ou un emploi.
Pour Travail.Suisse, l’organisation faîtière des travailleurs-euses, il est urgent maintenant d’agir.
Faire un meilleur emploi des instruments existants
- Utiliser les compétences du Conseil fédéral de manière plus concrète. Le Conseil fédéral doit lancer des projets clairement définis en collaboration avec la Commission fédérale pour la formation professionnelle.
- S’engager : un devoir des associations de branches. On demande aux milieux économiques davantage d’engagement et moins de critiques.
- Augmenter le nombre des semestres de motivation et des stages professionnels. Les jeunes doivent bénéficier en plus grand nombre des mesures d’emploi ciblées mises en place par l’assurance-chômage.
Prendre des mesures supplémentaires
- Doter les offres transitoires d’un mandat de formation. L’objectif consiste à transformer cette solution d’urgence qu’est l’année de transition en une année de formation reconnue.
- Fixer à trois pourcent la part des apprentis. Les grandes entreprises, Confédération et canton compris, doivent former au moins trois apprentis pour 100 employés.
- Mettre sur pied des projets spécifiques aux jeunes étrangers.
Que fait Travail.Suisse ?
- Promouvoir des places d’apprentissage par le biais des secrétaires régionaux/ales et des représentant(e)s des salarié(e)s.
- Intégrer de jeunes étrangers dans la formation professionnelle en transférant, dans les entreprises, des projets déjà en cours.
- Collaborer et redoubler d’efforts pour la mise en oeuvre des nouveaux instruments.