À première vue, les résultats de l’étude menée par Travail.Suisse sur les salaires des dirigeants donne à entendre que la branche pharmaceutique a modéré ses élans en ce qui concerne les salaires de ses dirigeants, après les excès de ces dernières années. Pourtant, comme si souvent dans la vie, il ne faut pas se fier aux apparences. Le repli des écarts salariaux chez Roche et Novartis ne résulte pas d’une modestie nouvellement acquise, mais trouve plutôt son origine dans les mutations effectuées au sein des cadres de la direction. En soi, les systèmes de rémunération restent inchangés. La reprise des excès en matière de salaire n’est donc qu’une question de temps.