Au cours des dernières années, la valeur du travail a été occultée par une pensée trop fortement orientée vers les rendements et les bénéfices à court terme. Les conséquences de ces actions menées par l’appât du gain et l’intérêt personnel sont aujourd’hui bien visibles. C’est pourquoi Travail.Suisse demande que l’on repense l’organisation du gouvernement d’entreprise. Il faut que les travailleurs et travailleuses obtiennent un droit de consultation plus important dans les décisions de l’entreprise. En jetant un coup d’œil sur les réglementations relatives aux représentations des travailleurs dans les conseils d’administration de sept pays européens, on constate qu’à cet égard, la Suisse a un grand retard à combler.