Les bonus excessifs que pratique le secteur financier font actuellement l’objet de sévères critiques publiques. Sous la pression, plusieurs chefs de file du secteur bancaire ont déjà renoncé à une partie de leurs rémunérations. La situation se présente tout autrement dans l’industrie pharmaceutique: Novartis et Roche, semble-t-il complètement indifférents à la critique du grand public, ont une fois de plus payé à leurs dirigeants des salaires insensés. Apprendre de l’expérience faite dans d’autres branches sur les effets possibles de tels systèmes de rémunération ne semble pas être pris en considération.