Le chômage est le problème no 1. L’augmentation du chômage est ininterrompue et un retournement de tendance n’est pas en vue. Travail.Suisse, l’organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses demande que l’on augmente temporairement, par le biais de mesures d’urgence, le nombre des indemnités à 520. Le Conseil fédéral doit aussi enfin utiliser la possibilité d’étendre le chômage partiel à 24 mois. Il faut aussi promouvoir davantage des formations initiales dans le cadre de l’assurance-chômage.
Le taux de chômage a augmenté en l’espace d’un an de 118’762 personnes à 172’740 (augmentation d’environ 54’000) et le chômage partiel de 1’187 personnes à 54’072. Et, selon le KOF, les perspectives sur le marché du travail demeurent pour cette année tout comme pour 2011 bien sombres avec environ 200’000 chômeurs.
Augmenter le nombre d’indemnités à 520
Il faut compter déjà pour la fin de l’an 2010 avec une première vague massive de fins de droit. Des milliers de personnes arriveront en fin de droit en pleine crise du marché du travail sans perspectives d’être engagées dans un nouvel emploi. Cette situation doit être atténuée en augmentant temporairement le nombre d’indemnités à 520. En même temps, Travail.Suisse demande que le Conseil fédéral aille de l’avant et décide enfin d’augmenter la durée du chômage partiel à 24 mois.
Promouvoir la formation initiale
Environ un tiers des chômeurs n’ont pas de formation initiale et donc d’emblée de mauvaises cartes sur le marché du travail. Josiane Aubert, vice-présidente de Travail.Suisse demande, dans la perspective de la session spéciale « chômage », que l’on renforce la mise en œuvre de l’instrument des allocations de formation. Il s’agit de rattraper davantage de formations initiales. En tant que mesure limitée dans le temps, il faut introduire une contribution supplémentaire annuelle de 5000 francs par an pour les entreprises formatrices qui créent des places de formation en plus pour les personnes au chômage.
Référendum contre une révision qui n’est pas sérieuse
La révision actuelle n’est pas sérieuse. Les prestations des assurés seront réduites mais pas la montagne de dettes qui se chiffre en milliards. Ce n’est pas acceptable pour Travail.Suisse. En cas de votation référendaire, la révision n’aura aucune chance.