Le Comité de Travail.Suisse, l’organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, s’est penché, lors de sa séance d’aujourd’hui, sur les objets soumis en votation le 17 mai 2009. Il a décidé de dire oui à l’article constitutionnel « Pour la prise en compte des médecines complémentaires » et de dire non à l’introduction du passeport biométrique.
Le Comité de Travail.Suisse est d’avis que l’insertion de méthodes reconnues de la médecine complémentaire dans l’assurance de base répond à un large besoin et se justifie au vu des succès de ce genre de traitements. Lors de maladies chroniques en particulier, beaucoup de personnes utilisent avec grand succès la médecine complémentaire. A cela s’ajoute le fait que les traitements et moyens de guérison de la médecine complémentaire s’avèrent être bien moins coûteux que les traitements et médicaments de la médecine traditionnelle.
Banque de données centrale problématique
Le Comité de Travail.Suisse rejette l’autre projet soumis en votation le 17 mai. Ce n’est pas l’introduction du passeport biométrique en tant que tel qui pose problème mais bien plus l’instauration d’une banque de données centrale dans laquelle il est prévu d’enregistrer les données biométriques. Cette banque de données centrale permet la surveillance de personnes non coupables ou d’abuser des données des personnes. L’accord de Schengen, sur lequel le Conseil fédéral fonde le nouveau passeport, ne prévoit pas non plus l’enregistrement centralisé des données biométriques. Différents Etats de l’espace Schengen, comme par exemple l’Allemagne et l’Autriche, se sont aussi prononcés clairement contre une telle banque de données centrale.