Pour Travail.Suisse, il est indispensable de choisir la variante 1 car seule celle-ci permettra à la Suisse de réduire les émissions de gaz à effet de serre en Suisse et de financer un grand programme d’assainissement énergétique des bâtiments, lequel permettra de créer plus de 15’000 emplois.
L’objectif de réduction doit toutefois être porté à – 30%, la Suisse devant reprendre un leadership en matière de politique climatique et ne pas se contenter de suivre l’Union européenne. Il en résultera des innovations supplémentaires dans les nouvelles technologies propres qui favoriseront la compétitivité et l’emploi en Suisse. Il faudrait, dans ce sens, doubler le montant (de 20 à 40 millions de CHF) destiné aux installations pilotes et de démonstration.
Il faut saluer le fait que le projet prévoie l’extension de la taxe aux carburants ; c’est une nécessité du fait que c’est dans ce domaine que les émissions de CO2 continuent à augmenter. Par contre, il faut rejeter la fixation du taux en fonction du prix du pétrole. En effet, celui-ci fluctue beaucoup trop – on le voit maintenant – et les entreprises qui investissent dans des mesures de réduction des gaz à effet de serre ont besoin de prévisibilité à moyen, long terme pour réaliser ces investissements.
Travail.Suisse rejette la variante 2 car elle prolonge inutilement la dépendance de la Suisse vis-à-vis des énergies fossiles, ce qui coûte des milliards par année et qu’elle empêche le financement d’un programme d’assainissement des bâtiments conséquent. On perd ainsi l’occasion de créer des milliers d’emplois de différents degrés de qualification dans tout le pays.