En dépit de succès ponctuels obtenus en matière de politique familiale, il continue d’être nécessaire d’agir, aujourd’hui comme hier, en faveur des familles dont les revenus sont faibles. En raison de la crise, ces familles sont de plus en plus nombreuses à recourir à l’aide sociale. Toutefois, celle-ci est conçue en tant qu’ultime filet de sécurité pour des situations de détresse individuelles, et non pas en tant que solution permettant de régler le problème, d’ordre structurel, de la pauvreté des familles. C’est au niveau fédéral qu’il convient de prendre enfin sérieusement en main la lutte contre la pauvreté des familles.